Ils sont des centaines, de tous les côtés de la ville, à s’engager dans la fabrique artisanale des briques, révélée rentable pour nombreux.
Des jeunes fabriquent, à la main, des briques pour subvenir à leurs besoins primaires. Généralement en équipe, ils font jusqu’à plus de 1000 briques par jour. Un travail fastidieux pour ces jeunes, parmi qui figurent en grand nombre les jeunes âgés de moins de 18 ans : certains, encore élèves et d’autres en rupture scolaire, on y trouve également quelques jeunes diplômés d’Etat et cadres Universitaires.
Le manque d’emploi contraint ces centaines de jeunes à exercer cette activité la quelle au finale leur procure plus du mal que du bien.
Suivant plusieurs témoignages, la fabrique artisanale des briques, devenue une activité de survie chez les jeunes désœuvrés à Lubumbashi, ne les aide pas à réaliser leurs nombreux projets dont payer la scolarité pour les uns, et assurer le cursus Universitaire pour les autres. A les entendre, le rendement n’est toujours pas à la hauteur des attentes. C’est le cas de Marcel Ilunga; 19 ans, qui fait des briques cuites pour se préparer à entreprendre ses études supérieures dans les années suivantes :”Je n’ai pas pu continuer avec mes études à l’université par manque des moyens, cette activité me permets d’avoir une autonomie financière” affirme-t-il.
Dans la périphérie de la ville de Lubumbashi, cette catégorie de personnes sur qui la communauté compte pour se relever se rend utile en sa manière :”Comment vous pensez que nous puissions aider nos parents en manque d’emplois à survivre ou à payer notre scolarité ? Je fais ces briques pour aider ma famille” conclut Marcel Ilunga.
Nombre de ces jeunes appellent à la création d’emplois par le gouvernement ou à l’engagement des moyens pour l’industrialisation de cette activité de fabrique des briques qui leur est habituelle.
Par Jean Mbayo