
Avec un poids variant entre une et quatre tonnes et une longueur allant jusqu’à plus de 4 mètres , le rhinocéros compte parmi les espèces en voie de disparition et dont les mécanismes de sauvegarde sont en place.
Le gouvernement congolais à travers l’Institut Congolais de conservation de la nature ICCN avec l’appui des principaux partenaires veillent à la protection du rhinocéros.
Sauver le rhinocéros, c’est le crédo du combat contre le braconnage. En République Démocratique du Congo, le parc de la Garamba , inscrit u patrimoine mondial en péril en 1980 est l’un de rares endroits au monde où habite surtout le rhinocéros blanc ; le noir devenu de plus en plus rare.
Situé au nord du pays à la frontière avec le Soudan du Sud, ce site voit malheureusement ses rhinocéros exposés aux braconniers.
Selon Félix Lukasu, directeur provincial adjoint de l’ICCN Grand-Katanga « les rebelles mbororo en provenance du Soudan du Sud utilisent des armes à feu parfois les hélicoptères pour traquer les rhinocéros dont ils vendent leurs cornes. »
Ce jour où l’humanité sensibilise pour la protection de cette espèce,Félix Lukasu appelle la population Congolaise à préserver toutes les espèces protégées dont le rhinocéros.

« C’est important pour notre population de protéger ce qui nous est cher ; la richesse de la faune. Ce que nous détruisons aujourd’hui a des conséquences graves sur le quotidien des générations futures » a – t-il déclaré.
Pour amener les populations à s’approprier le combat de la conservation des espèces protégées, Félix Lukasu ajoute que l’Institut Congolais de conservation de la nature développe des activités de participation communautaire dans les zones concernées notamment par l’implémentation des projets d’appui en élevage et aquaculture.
En Afrique, le rhinocéros noir ; en danger critique d’extinction a vu par exemple sa population augmenter grâce aux efforts de conservation.
Entre 2012 et 2018, leur nombre est passé de 4 845 à 5 630 .En revanche le rhinocéros blanc du sud a diminué de 15% .Ainsi dans l’intervalle du temps compris entre 2012 et 2017,ils sont passés de 21 300 à 18 000 animaux.
Ceci est une interpellation aux gouvernants Africains : tant que le rhinocéros continuera à alimenter le commerce international illégal de corne, la lutte contre le braconnage de cette espèce restera une priorité des Etats Africains.
Mandela LONGA