
PHOTO UNICEF RDC
Edouard Beigbeder ; représentant de l’UNICEF en République Démocratique du Congo a communiqué jeudi 23 Mars 2022 sur la situation des enfants sortis des groupes armés Au moins 17.500 d’entre eux ont été assistés depuis 2017 et près de 10.000 enfants ont bénéficié de programmes de réintégration individuelle et/ou collective dans leurs familles et communautés
Le représentant du fonds des nations unies en RDC Précise qu’en 2021, plus de 3.300 enfants ont été séparés et pris en charge a dit le chef de l’UNICEF dans la conférence de presse hebdomadaire de la MONUSCO.
« A savoir que lorsqu’on sort un enfant des groupes armés – souvent ils sont amenés par la MONUSCO ou bien ils viennent directement à travers un partenaire – chaque cas est vu individuellement. C’est l’individu, c’est l’enfant qui compte. Chacun a eu des rôles avec différents traumatismes pendant son expérience ou son exposition : certains étaient utilisés dans les cantines, certains étaient porteurs, d’autres faisaient partie des membres qui commettaient des violences, certains de ces enfants ont subi des violences sexuelles».
Edouard Beigbeder souligne en revanche que le soutien à la réintégration socio-économique et scolaire des enfants pose encore problème.
Il a noté que :« L’UNICEF ne dispose pas suffisamment de ressources à long terme pour fournir un soutien de qualité et durable. Le contexte des conflits armés et de sécurité volatile, plus particulièrement dans les provinces de l’Est, ne favorise pas non plus une appropriation communautaire de la réintégration ».
La situation des enfants en cette période où le pays fait face à l’existence des groupes rebelles nationaux et étrangers est préoccupante.
Le nouveau programme de démobilisation, désarmement, réinsertion communautaire et social (PDDRCS) est attendu de tous les vœux pour participer à la promotion de la stabilité ; la cohésion sociale et la prévention des conflits armés.
Mandela LONGA