
L’UNICEF se dit préoccupé par les dernières attaques armées contre les civils dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu. Dans un communiqué de presse publié samedi 25 juin 2022, l’agence onusienne note que quatre enfants ont été tués dans ces attaques.
158.000 personnes dont la moitié sont des enfants se sont déplacés de suite des combats devenus intenses dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo depuis la fin du mois de mars dernier et près de 41.000 enfants ont ne vont plus à l’école :
«Environ 41.000 enfants déplacés âgés de 3 ans à 17 ans ne vont actuellement pas à l’école et près de 29.000 enfants sont privés d’éducation, car leurs écoles sont occupées par les personnes déplacées. On estime que 652 enfants ont été séparés de leurs parents ou gardiens depuis mars 2022.»
Le Fonds des Nations-Unies pour l’Enfance dit condamner la perte de vies innocentes et dit appeler les parties au conflit à mettre un terme aux affrontements , à assurer un accès humanitaire aux zones touchées et à respecter leur obligation de protéger les enfants.
Jean Metenier, coordinateur de l’UNICEF pour l’Est de la RDC cité dans ce document a déclaré que des enfants et des familles qui ont fui cette escalade de la violence ont besoin de sécurité, d’un abri, de nourriture et d’eau :
«Les enfants sont traumatisés par la violence dont ils sont témoins et ont besoin de soins psychosociaux. Malgré les difficultés rencontrées pour accéder aux zones touchées en raison de la situation sécuritaire, l’UNICEF a été en mesure d’apporter une réponse de première ligne aux familles déplacées et nous allons intensifier notre aide dans les prochaines semaines ».
L’UNICEF dit mener des activités depuis Avril dernier pour soulager la misère de ces populations allouant jusqu’à 750.000 dollars de ses propres ressources pour répondre aux besoins critiques jusqu’à ce qu’un financement supplémentaire soit assuré peut-on lire dans ce communiqué.
Mandela LONGA