
Jean-Marc Kabund; ex-premier vice-président de l’assemblée nationale de la République Démocratique du Congo sera entendu au palais du peuple ce lundi 8 août.
Cette convocation fait suite au réquisitoire glissé par le procureur général près la Cour de cassation au bureau de la chambre basse du parlement.
Le dossier Kabund semble prendre une autre tournure quant à l’évolution de la situation.
Accusé en premier plan des faits d’outrage au Chef de l’Etat et à des propos injurieux à l’endroit du bureau de la chambre basse où il a passé temps en qualité de premier vice-président, il doit y être entendu.
Cet homme politique passé à l’opposition s’est montré tranchant lors de sa sortie médiatique dans la capitale au cours de laquelle, il a fait des révélations devant la presse.
Le parquet général près la Cour de cassation a auditionné Kabund, le 28 juillet dernier des faits que le prétoire considérait de graves mais s’est tiré en homme libre.
Toujours député, avec des immunités garanties par la constitution, Kabund ne pouvait en aucune manière être inculpé pour n’importe quel chef d’accusation sauf si les représentants du peuple procède à la levée des immunités parlementaires.
Le procureur général près la Cour de cassation a alors introduit à la chambre des députés un réquisitoire qui sollicitait la levée des exemptions de cet élu de la circonscription du MON-AMBA (Kinshasa).
Par contre, Jean-Marc a appelé à la surséance de la procédure engagée contre lui par l’Assemblée nationale.
Dans une correspondance datée du 5 août 2022, le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso explique à Jean-Marc Kabund que la démarche du bureau, qui est une exigence de l’article 102 du règlement intérieur de la Chambre basse du Parlement, privilégie la nécessité de le protéger.
Cependant pour garantir sa défense, affirmait Christoph Mboso, l’ancien premier président de l’assemblée doit se faire assister de deux ou trois députés voir des conseils.
Christophe Mboso indique que la phase d’instruction du dossier étant inquisitoire et secrète, le bureau de l’Assemblée nationale ne peut en aucun cas entraver le cours de la justice en vertu des dispositions pertinentes de l’article 151 de la constitution.
Au final, l’audition à l’assemblée nationale de l’ex-compagnon du président Félix Tshisekedi qui intervient dans quelques heures.
Pierre KABWE