L’agriculture, une des activités principales pour le quartier Luano1, une municipalité située dans la commune de la Ruashi, à Lubumbashi deuxième ville de la République Démocratique du Congo.
Cette partie de la ville cuprifère, est connue pour la fertilité de son sol qui permet aux habitants de s’adonner à l’agriculture.
Les besoins de quelques lushois en termes de consommation des légumes cultivés dans cette zone, sont couverts grâce à ces petits agriculteurs.
Kibale Mupepa Isaac, une cinquantaine d’âge révolu, est un opérateur agricole ayant passé toute sa vie dans cette contrée : « en tout cas, une grande partie de la population lushoise, parce que vous constaterez avec moi que, quand vous y allez c’est une grande étendue que nous vous faisons, toujours les légumes, surtout du côté RADEM. Une grande partie de la commune de Lubumbashi se ravitaille toujours à partir de chez- nous mais c’est puisqu’ici nous produisons une grande quantité de produits agricoles surtout pendant cette période pluvieuse qui pointe à l’horizon ».
Malgré les opportunités qu’offre le quartier Luano1 I, les défis sont multiples dont notamment le manque de la bonne productivité des denrées alimentaires causé par les déchets de minerais : « ça fait pratiquement beaucoup de temps que nous constatons la détérioration de cette terre. Par rapport aux années précédentes où nous produisions beaucoup de quantité des légumes et les maïs verts, notre production a baissé. »
Selon cet agriculteur, cette détérioration du sol est accentuée par les déchets acides produits par une usine qui pollue bien évidemment l’eau que nous utilisée pour l’arrosage des plantes « Tout ceci bloque notre évolution dans le domaine d’agriculture. Après le constant, nous sommes allés voir, les responsables qui avaient promis de nous indemniser mais jusqu’à ce jour cette entreprise n’a pas encore ténu sa promesse» s’indigne-t-il.
Kibale Mupepa Isaac demande au gouvernement congolais de leur venir en aide.
Ce quartier est en voie de croissance en termes de population. Cependant les besoins en termes de construction des infrastructures scolaires sont aussi croissants. L’accès à l’eau et à l’électricité aussi un problème à résoudre.
Pierre KABWE