L’exécutif provincial du Haut-Katanga a fait une mise au point au sujet de la marche réprimée hier mardi 18 Janvier 2022 pour exiger la libération du pasteur Daniel Ngoy Mulunda ; ancien président de la Commission Electorale Nationale Indépendante en prison depuis un an.
Dans un message à la presse rendu public dans la soirée, Aerts Joseph Kayumba ; porte-parole du gouvernement Kyabula estime que le parti politique qui a organisé la manifestation n’est pas identifié et que les mobiles étaient contradictoires: « Pour certains ils exigeaient la libération du Pasteur Ngoy Mulunda et d’autres plaider pour que ce dernier soit gracié par le président de la république« .
En revanche, l’exécutif du Haut-Katanga note le » forcing « des organisateurs de la marche qui, selon Aerts Joseph Kayumba n’en n’ont pas obtenu l’autorisation de l’autorité urbaine:
» N’ayant pas obtenu l’autorisation du maire de la ville à qu’ils se sont adressés, ces manifestants se sont regroupés au Square Georges Arthur Forrest pour une marche dans une sorte de forcing » s’est –il exprimé.
Contrairement aux organisateurs de la manifestation qui ont dénoncé l’usage disproportionné des moyens par la police, Aerts Joseph Kayumba note une provocation des agents de l’ordre par les manifestants: » S’en est suivi une bousculade et des attaques envers les éléments de la police nationale Congolaise qui, débordés ont dispersé les marchants en usant des moyens non létaux ».
En fin, il précise que « le gouvernement provincial n’est pas habileté à autoriser une marche et qu’i n’a aucun pouvoir sur les affaires judiciaires, ni sur l’éligibilité des candidats à la grâce présidentielle « .
Il appelle « toute la population au calme, à la vigilance et au respect de la procédure en ce qui concerne l’organisation des marches « déclare-t-il.
Dans la suite des évènements de la journée du mardi à Lubumbashi, des personnalités politiques Katangaises n’ont pas tardé à réagir, notamment Moise Katumbi ; ancien gouverneur du Katanga et Président du parti Ensemble Pour la République qui a condamné l’usage de la force par la police.
Mandela LONGA