Trois jours après le début de l’offensive Russe en Ukraine, les analystes Africains voient les choses autrement.
Gaylord Kilanga ; chercheur internationaliste estime que l’invasion de la Russie en Ukraine est une volonté affichée par le Kremlin de renverser l’actuelle domination mondiale tenue par les Etats-Unis d’Amérique.
Pour lui, Poutine décide aujourd’hui de mettre fin à l’existence d’une puissance hégémonique ; fruit de la guerre des étoiles au profit de la multipolarité.
Ce chercheur en matière internationale affirme que la Russie est le nouvel ordre mondial :
«Le nouvel ordre mondial est un concept géopolitique de l’immédiat après la guerre froide. La formule nouvel ordre mondial est parfois mentionnée par son acronyme ( NWO en anglais ) l’expression désigne alors l’alignement idéologique et politique des gouvernements et organismes mondiaux vers une certaine uni polarité , incarnée par les Etats -Unis . Depuis lors, elle est réemployée dans d’autres contextes où il est diversement question de consolider une gouvernance mondiale (en matière financière ou environnementale) ».
Face à cette réalité Gaielord Kilanga nous rafraichit la mémoire avec un peu d’histoire :«…lorsque Poutine arrive au pouvoir , il trouve l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques démembrée après la fin du pacte de Varsovie en 1991. Il ramène avec lui les velléités soviétiques. Pour poutine, il faut reconstituer l’URSS. Il n’adhère pas à l’idée de la dissolution de l’URSS qui donne naissance à l’Ukraine. Il va s’en tête face aux américains, aux français, le monde se déchire à nouveau sérieusement».
Pour Kilanga, Vladimir Poutine veut réaliser son vieux rêve ; «il veut que soit on remet la bipolarité où les russes prennent le devant. Il a refusé la politique d’henry Truman ; il a carrément voulu détruire les retombées de la guerre des étoiles car c’est à l’issue de la guerre des étoiles que les américains ont obtenu la puissance hégémonique dans le but de gérer le monde entier. Poutine comme les américains ont un seul principe ; faire la guerre sur une terre étrangère».
Gaylord Kilanga rencherit que depuis un certain temps, les américains se sont battus pour la création des états milices tout autour de la Russie entre autre la Tchétchénie, l’Ukraine qui se veut un état membre de l’OTAN ; une organisation hostile au système Russe ; soviétique.
Donc si l’Ukraine confirme son adhésion à l’OTAN poursuit notre analyste, la Russie estime que c’est ramener ses ennemis à ses frontières pour le détruire.
Ce qui est grave dans cette guerre est que tous ses états là possèdent des armes nucléaires. La solution pour lui est que l’ONU ne se place plus en faveur des américains, que le conseil de sécurité cesse d’être un prolongement du département intérieur des USA : un magasin d’habillage juridique au service des américains.
Dans son veut de la naissance d’une multipolarité au leadership mondial ; Gaylord Kilanga rend hommage aux leaders Africains qu’ils considèrent comme victimes du néo colonialisme.
Ci-dessous ; la liste de 22 chefs d’états Africains tués au pouvoir ; dont Laurent Désiré Kabila de République Démocratique du Congo selon Gaylord Kilanga :
Les 22 Présidents Africains assassinés sauvagement par les anciens propriétaires de l’Afrique
1963 : Sulvanus Olympio , Président de la République du Togo .
1966 : John Aguiyi rép du Niger ;
1969 : Abdi Rachid Ali de la Somalie ;
1972 : Abed Amani du Zanzibar ;
1975 : Richard Ratsimandrava de Madagascar ;
1975 : François Ngarta Tombalbaye de la République du Tchad ;
1976 : Murtala Ramat Rép du Nigeria ;
1977 : Mariën Ngouabi République Populaire du Congo ;
1977: Anouar El Sadate d’Égypte ;
1980 : William Richard du Libéria ;
1989 Ahmed Abdallah Tel de Comores ;
1990 : Samuel Kanyon Doe du Liberia ;
1992 Mohamed Boudiaf d’Algérie ;
1963 : Melchior Ndadaye de la République de Burundi.;
1994 : Cyprien Ntaryamira de la République de Burundi ;
1994 : Habyarimana de la République du Rwanda ;
1999 : Ibrahim Barre République du Niger ;
2001: Kabila Laurent de la République Démocratique du Congo ;
2009 Joao Bernardo de la Guinée Bissau ;
2011 : Mouammar Kadhafi de la Lybie (Source :Gaylord Kilanga ;chercheur internationaliste)
Mandela LONGA