Dans une lettre ouverte datée du 26 Février 2022, la plate-forme des Organisations de la Société Civile Œuvrant dans la Décentralisation et les Finances Publiques, en sigle PODEFIP appelle les députés provinciaux du Lualaba à travailler pour l’intérêt supérieur de leur province.
Signé par Jean Luc Kayoko Tshikuma coordonnateur général de la PODEFIP ; ce document dit appeler les élus provinciaux à une prise de conscience, de réconciliation avec soi-même et avec l’autre pour la stabilité des institutions ainsi que le Développement Durable de la Province du Lualaba.
Pour ce faire, cette organisation rappelle : «qu’un élu dans une circonscription, a comme mission de légiférer, de contrôler l’action du Gouvernement et de représenter la population tout entière et exerce à ce titre un mandat Provincial. « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum » (article 3 de la Constitution). La Constitution interdit le mandat impératif (article 27). En conséquence, les députés se déterminent librement dans l’exercice de leur mandat»
Cette lettre ouverte aux députés se veut un outil d’incitation à l’unité des Lualabais. Ces structures de la société civile estime qu’il n’est jamais tard pour se rattraper et prendre les décisions qui impulsent le bien entre social des populations : «…Avons –nous été négligents ? Pourquoi sommes –nous en conflit en ce jour ? Avons–nous accompli en bonne et due forme nos missions vis à vis des citoyens ?…»
Ces questions, la FODEFIP les adresse aux députés provinciaux qui selon elle devra reprendre le destin de la province en faveur des institutions légalement établies .Elle estime en effet qu’avec la pâque ; un nouveau vent pourra souffler au Lualaba:
«…Nous vous exhortons à l’expression »faire amende honorable » veut dire qu’une personne, dans une situation donnée, reconnait tes torts et verbalise-les pour le Développement Durable de la Province, la stabilité des Institutions et le rachat aux yeux de nos électeurs.’’ QUE LA PROVINCE DU LUALABA RESSUSCITE AVEC LA PAQUES.»
Au Lualaba, la pression s’accentue sur les décideurs provinciaux et du niveau central pour le retour du gouverneur Richard Muyej à son poste.
Les mouvements citoyens et les organisations de la société civile appellent à l’implication du président de la République Félix Tshisekedi et du ministre de l’intérieur Daniel Aselo dans le dossier Richard Muyej qui n’a jamais rejoint son poste depuis près d’une année.
Mandela LONGA