Les deux chambres du parlement de la RDC ont repris leurs activités à l’occasion de la rentrée parlementaire le mardi 15 mars dernier.
Dans son adresse ; Chrsitophe Mbosso Nkodia a exprimé la nécessité pour les députés de procéder à la révision de la loi électorale et de voter un budget nécessaire à l’organisation des élections dans le délai constitutionnel.
Au sénat le président de la chambre basse Modeste Bahati Lukwebo appelle le gouvernement à s’investir dans le social de la population congolaise ; une session parlementaire dont les discours d’ouverture sont diversement commenté par les politiciens Lushois.
Numbi Djesse ; cadre Front Commun pour le Congo dans la province du Haut-Katanga, rappelle qu’après 3 ans d’échec dans la gestion des institutions du pays, cette rentrée est une façon d’interpeller la conscience des élus des deux chambres à œuvrer pour l’intérêt de la population et non le contraire :
«C’est une session très déterminante parce qu’après trois ans d’échec de ce régime, cette session est très importante pour que le peuple puisse retrouver un petit peu de sourire. On nous a parlé des social nous espérons que ça sera concrétisé mais en mémé temps il est important de noter qu’il ne nous reste que 650 jours à peu près pour les élections générales. Donc il est très important que l’assemblée nationale puisse se mettre au travail et nous produire ce qui est essentiel…»
Pendant ce temps, Prince Kitungwa, cadre de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, félicite l’habitude des deux des chambres, qui n’ont pas manqué à ce rendez-vous parlementaire à un moment où ils doivent jouer leur rôle régalien reconnu par la loi.
«C’est une très bonne chose ; les députes qui êtes les représentants du peuple ; faites vite, amenez-nous à la surface. Nous avons besoin de monter sur l’aire de jeu pour nous déployer de manière à ce que nous ayons des députés qui reflètent la volonté du peuple congolais. Pas ce que nous avons vu précédemment, nous avons besoin de nouveau élu. Je trouve que le discours de Christophe Mbosso a été à la taille de la République, je vois en lui un homme d’état…»
A l’Assemblée nationale Christophe mbosso a notamment plaidé pour une loi électorale susceptible de promouvoir la transparence et la participation des jeunes et des femmes alors que pour le sénat, Bahati Lukwebo a invité le gouvernement à l’orthodoxie dans l’exécution du budget 2022.
Pierre KABWE