Dans un communiqué rendu public jeudi 04 aout dernier, le commandement de la 12e brigade de réaction rapide exige la libération sans condition de dizaines d’otages civils retenus contre leur volonté à Kabingo par le groupe armé Twirwaneho Makanika dans les hauts plateaux de Minembwe au Sud-Kivu.
Le sous-lieutenant Jérémie Meya; porte-parole de cette unité des FARDC sur l’axe opérationnel Minembwe,affirme que le groupe Twirwaneho, dirigé par le colonel déserteur de l’armée Michel Rukunda Makanika , a posé plusieurs actes de déstabilisation de la population civile et des institutions de l’Etat.
Ce communiqué renseigne que 4 civils ont été tués depuis début juillet à Minembwe.
Des enseignants du primaire ,du secondaire et des élèves de 4e, 5e et 6e des humanités ont été conduits à suivre une formation militaire forcée dans la forêt de Bijombo.
Parmi les otages détenus à Kabingo figurent deux éléments de la police et certains parents qui subissent des tortures et d’autres traitements dégradants et inhumains déplore notre source.
Dans le secteur de Tanganyika, le chef d’entité John Mulondani confirme que des exercices militaires se déroulent dans cette forêt et soutient que les services de sécurité sont informés.
Les autorités militaires notent que le 26 juillet dernier, près de 100 jeunes de Minembwe avaient rejoint Birindiro, vers Kahololo, dans les hauts plateaux d’Uvira pour un entrainement militaire.
La Rédaction