Le gouverneur du Nord-Kivu, le lieutenant-général Constant Ndima a pris la mesure interdisant toutes manifestations sur la voie publique pour de raisons de sécurité.
Il enjoint les forces de l’ordre à intervenir dans l’immédiat et rétablir l’ordre public en cas de manifestations. Cette décision fait suite aux manifestations violentes qui ont visé les forces de l’ordre à Butembo. C’est son porte-parole ; le général de brigade Sylvain Ekenge qui l’a annoncé.
Dans un communiqué rendu public par son porte-parole samedi 13 août 2020 par le général de brigade Sylvain Ekenge; le gouverneur du Nord-Kivu a appelé la population et les mouvements citoyens à se désolidariser des groupes armés :
«Sous prétexte des manifestations pacifiques anti-MONUSCO organisées par des mouvements citoyens, nous constatons avec amertume et désolation les actions criminelles orchestrées contre les forces de défense et de sécurité, avec d’énormes pertes en vies humaines et matérielles » fait savoir le gouvernement provincial du Nord-Kivu.
Il a aussi jugée intolérable la récupération de la situation par les groupes armés Maï-Maï associés aux manifestants Anti MONUSCO.
La même source établit un bilan lourd des dernières manifestations : « L’attaque le 12 août 2022 contre des éléments de la Légion nationale d’intervention de la Police nationale congolaise, ayant couté la vie à 5 éléments de la police, dont le commandant second de la LENI, l’incendie de 3 jeeps de la Police et disparition de 8 armes AK47, d’une arme PKM, d’une lance-roquette RPG7 et d’un pistolet 9 mm emportés par des combattants des groupes armés dissimulés parmi les manifestants, sans oublier le lynchage à mort d’un policier à Katwa et la disparition de son arme emportée, constituent des actes criminels insupportables et inacceptables » a conclu le général Sylvain Ekenge.
Mandela LONGA