La société civile du haut Katanga appelle au renforcement de mesure de sécurité pour surveiller les déplacements des populations accusés de contribuer à l’insécurité devenue criante dans la ville de Lubumbashi.
Pour cette structure citoyenne, les déplacements massifs et incontrôlés des populations auraient un impact considérable sur l’insécurité qui prévaut depuis un temps à Lubumbashi.
La société civile dit noter avec inquiétude, un exode important des populations en provenance notamment des provinces du centre et de l’Est du pays.
» Des milliers de personnes arrivent chaque jour fuyant la misère dans leurs provinces respectives. Et quand elles arrivent, il n’y a pas de travail. C’est un danger » a confié Bertin Tshoz , team leader chargé de sécurité au cadre de concertation de la société civile du Haut Katanga.
Suivant ce dernier, cet état des choses représente une menace permanente vis à vis de la sécurité de la ville.
Il appelle, de ce fait, au renforcement des mesures de contrôle aux entrées principales de la ville pour surveiller toutes les personnes qui viennent d’ailleurs, retracer leurs identités, leurs provenances et suivre de près leur séjour.
» Sur le plan administratif, on peut contrôler toutes les entrées. Il faut savoir qui entre, d’où il vient et ce qu’il fait. Jusque-là, on n’est pas capable de surveiller les mouvements des personnes » a indiqué ce cadre de la société civile qui appelle , à long terme, les autorités nationales à s’engager pour l’amélioration des conditions de vie des populations des provinces aujourd’hui à problème pour ainsi limiter cette exode qui expose la ville de Lubumbashi à l’insécurité.
Jean MBAYO