Les journalistes font face à des intimidations, des menaces, des arrestations, des tueries ou même réduits au silence ; c’est l’avis de l’ONG international Journalist for Human Right (JHR) à l’occasion de la commémoration de la liberté de la presse en République Démocratique du Congo ce 3 Mai 2022.
Cette structure estime que le délit de presse reste un vice sur le plan juridique qui ne facilite pas l’exercice du métier de journaliste en toute liberté au pays.
Cette année ; le thème de la journée est « le journalisme sous l’emprise du numérique » et JDH soutient dans son communiqué que cette thématique relance le débat de l’actualisation des textes régissant le statut du journaliste en RDC :
« Il est vrai que l’avènement du numérique avec la naissance de la presse en ligne, un aspect non encore pris en compte par la législation congolaise régissant ce secteur, impose une actualisation des textes du métier de journaliste en RDC ».
JDH dénonce les situations qui mettent en mal la jouissance de la liberté effective de la presse par les journalistes et les encourage à faire du professionnalisme leur cheval de bataille, ce ; dans le respect du code d’éthique et de déontologie des journalistes et des lois de la République.
Au gouvernement de la RDC, international Journalist for Human Right recommande la protection « des journalistes congolais en mettant fin à l’impunité dont jouissent les bourreaux de la liberté de la presse ».
En outre la dépénalisation des délits de presse, l’actualisation des textes régissant le statut des journalistes en RDC pour prendre en compte toutes les catégories des médias non encore intégrées à ce jour mais aussi doter le pays d’une loi d’accès à l’information et mettre fin à l’impunité des crimes que subissent les journalistes congolais sont entre autres recommandations auxquelles on peut ajouter l’implication .
L’implication des autorités du pays dans la mise en œuvre effective des états généraux de la presse du Congo organisés à Kinshasa du 25 au 28 janvier 2022.
La Rédaction