Une hausse considérable de prix de certaines denrées alimentaires se fait constater ces derniers temps sur différents points de vente de la ville de Lubumbashi. Les femmes qui vendent des produits maraichers déplorent des conséquences négatives sur leurs capitaux.
Dans une ville de Lubumbashi où la majeure partie de la population dépend du revenu journalier, la hausse des prix des produits agroalimentaires vient davantage empirer la situation.
Des facteurs qui contribuent à l’instabilité économique que connait la République Démocratique du Congo conduisent à la hausse de certains produits sur le marché.
Ce matin, au marché de la Paix situé sur l’Avenue des écoles, Quartier Gambela dans la commune de Lubumbashi ; des petits commerçants et la plupart de femmes maraichères mènent leurs activités question de subvenir au besoin de leurs ménages.
La flambée vertigineuse des prix de certains produits à l’instar d’huiles, légumineuse a impacté sur les capitaux de ces marchandes.
Aline Mukalayi tient un étalage. Elle vent au quotidien de l’huile et d’autres produits comme la tomate. Elle renseigne qu’en début de cette année, elle rachetait un bidon de 20 litres d’huile à 45.000 Francs Congolais, mais au cours de ces derniers mois, le produit a atteint la barre de 100.000 voire 120.000FC.
Pour continuer son petit commerce, elle a dû se passer de certaines marchandises pour surmonter cette contrainte budgétaire.
Pour cette dernière, elle ne fait plus des profits consistants, elle s’avoue par contre perdante.
Cette réalité pourrait impacter négativement sur son capital.
Comme elle, ces femmes qui dépendent du petit commerce invitent à la recherche des solutions idoines par le gouvernement pour booster le développement socio-économique des congolais.
Pierre KABWE