Le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), a présenté jeudi 26 août 2021 à Kinshasa un rapport sur le développement humain 2020. Ce rapport indique que la RDC occupe la 175e place sur 189 pays. Son indice de développement humain n’a progressé que de 2% par rapport à l’année précédente.
Ce rapport intitulé « La prochaine frontière : le développement humain et l’anthropocène » relève les « pressions que l’homme exerce sur la planète ces 300 dernières années ». Des pressions qui ont eu, selon le PNUD, un impact négatif sur les écosystèmes utiles à la vie humaine sur terre. D’où la nécessité, pour Taib Diallo, économiste principal au PNUD/RDC-Burundi de la modification par l’homme du cours des événements.
« Est-ce qu’il n’est pas possible de jouer sur le pouvoir de l’homme de transformer négativement l’équilibre de la planète pour l’amener à adopter un comportement qui soit compatible avec l’équilibre des écosystèmes pour que pendant qu’il satisfait ses obligations de survie, l’homme veille également à la protection de l’environnement » ?
Suivant ce rapport le dérèglement climatique, la pollution de l’air et de l’eau et la dégradation de la terre seraient les conséquences des actions conjuguées de l’homme sur la biodiversité et les ressources naturelles.
Pour cela, le représentant résidant du PNUD en République Démocratique du Congo, Dominic Sam, demande à tous les acteurs au développement d’agir vite pour sauver la planète.
« Nous pouvons influencer sur les processus qui déterminent nos vies sur terre. Il n’est pas tard pour sauver notre planète. Donc, il nous faut agir sans tarder et avec audace pour tracer la nouvelle voie vers la prochaine frontière du développement humain durable ».
La cérémonie de présentation dudit rapport a connu la présence du Vice-ministre du Plan Crispin Mbadu Phanzu, qui en a pris acte au nom du gouvernement.
Par Jean Mbayo