Dans un communiqué de presse, la Plate-forme des organisations de la société civile œuvrant dans la décentralisation et les finances publique ; qualifie de haute trahison, tout effort contre la stabilité des institutions dans la province du Lualaba.
L’organisation«encourage en effet le vice premier ministre, ministre de l’intérieur pour son impartialité dans le dossier du Lualaba source d’un vrai état de droit» peut-on lire dans ce communiqué. Elle estime que son impartialité est le reflet d’un homme d’état en dépit des tentatives de corruption.
La PODEFIP note avec satisfaction la réserve du ministre de l’intérieur qui se montre sage. Elle lui recommande en effet de «rester constant comme modèle des Hommes d’Etat ; pour la dignité du pays».
Dans ses recommandations elle exige des sanctions contre tous les corrupteurs et les corrompus qui cherchent à définitivement tourner la page Muyej par une motion commandée à l’assemblée provinciale du Lualaba.
La PODEFIF exige l’implication de l’autorité de tutelle pour que le Gouverneur du Lualaba retourne à son poste.
Cette organisation de la société civile constate que le VPM de l’intérieur n’a pas fait des sorties médiatiques qui puissent le compromettre dans le dossier de la province du Lualaba mais appelle les députés provinciaux à« sauvegarder leur dignité et de rendre service à leurs électeurs et à la Nation» en se gardant de la corruption pour satisfaire les intérêts politiques de certains au détriment de l’intérêt général.
En fin l’appel aux députés provinciaux est sévère ; la PODEFIP compte sur leur honneur pour sauver garder l’unité et la paix social au Lualaba : «Etes-vous à torpiller encore les efforts du VPM pour quelques billets verts encore et encore une fois sans état d’âme ? Savez-vous que la personnalité et la dignité ne s’achètent pas ?savez- vous que vous salir c’est salir tous vos électeurs et par conséquent toute la nation et même la vision de chef de l’état ?
Nous en appelons à votre Honorabilité de rejeter tout pour cette nouvelle tentative de corruption, vous poussant à initier une motion» conclut ce communiqué de presse signé par le coordonnateur général de la PODEFIP ; Jean Luc Kayoko .
De plus en plus les voix se lèvent au Lualaba ; même des citoyens se mêlent à la série de dénonciation ; le cas de Aimé Ntambue qui révèle une agitation des hommes politiques et de quelques députés en vue de clore la page Muyej : «Combattu et trahi injustement par les gens à qui il a tout donné, ses proches qui n’ont cessé de chanter sur les toits l’orthodoxie de sa gestion, Richard MUYEJ est de plus en plus justifié par la force de la vérité. Les lualabais se rendent compte que la vaste campagne de diabolisation lancée contre leur Gouverneur n’était qu’un outil politique utilisé pour l’écarter de la gestion afin d’ouvrir la voie aux antivaleurs et à la prédation de toute sorte au profit d’un groupe d’individus» écrit-il dans sa mise au point parvenue à apalisinfo.net.
Aimé Ntambue estime que la province a perdu sa place d’or dans l’orbite de développement à travers notamment : «- La prédation minière qui enrichit les individus au détriment de la province (dénoncée sans cesse par les journalistes d’investigation et les activistes des droits de l’homme);
-La signature des contrats publics dans des conditions floues;
– La surfacturation;
– La terreur et les insultes ;
– Le règlement de comptes ;
– La division;
– La discrimination;
-L’enrichissement rapide et illicite;
– L’usurpation des fonctions…»
Pour étayer des faits de corruption dénoncés au Lualaba ; Aimé Ntambue étale des vérités qu’il détient dans ce qu’il appelle complot machiavélique contre Muyej.
Des sommes faramineuses circuleraient pour initier une motion de déchéance et une plainte en justice comme il le confirme dans sa lettre : «Une somme de 25.000$ serait déjà proposée aux députés provinciaux avec une promesse ferme d’ajouter 100.000$ en cas de vote de la motion. Comme si cela ne suffisait pas, toujours dans cette agitation extrême, le Président de l’Assemblée provinciale a engagé un avocat pour déposer une plainte fallacieuse à la Cour de Cassation contre Richard MUYEJ pour des faits imaginaires juste dans l’intention de nuire et d’empêcher le retour de ce dernier.»
Aimé Ntambue appelle à l’implication des autorités compétentes dans ce dossier dont le chef de l’état car pense-t-il ; le Lualaba n’est pas un Etat dans un Etat.
Les révélations sont graves ; le dossier Muyej refait surface au moment où les 14 provinces à problèmes en dehors du Lualaba, se préparent à l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs.
Toujours pas à son poste, aucune information officielle n’a pu expliquer pourquoi l’homme fort du Lualaba n’a jamais regagné sa province. Son absence prolongée inquiète, Si les soupçons et dénonciations qui se multiplient maintenant s’avèrent vraies ; un sacré coup se préparerait pour effacer proprement la présence de Muyej au gouvernorat du Lualaba.
La Rédaction