Daniel Aselo ; vice-premier ministre, ministre de l’intérieur, sécurité et affaires coutumières devra encore une fois se présenter devant les députés nationaux .Il doit répondre à une question orale avec débat du député Jean-Pierre Ilunga sur la gestion tendancieuse dit-il des conflits dans les provinces et les relations entretenues avec les institutions provinciales.
Il y a peu, le ministre de l’intérieur a fait une réplique dans laquelle il a dit avoir hérité d’une crise institutionnelle généralisée dans 17 provinces dont le Haut-Lomami, Mongala, Mai-Ndombe, Tshopo, Ituri, Kwango, Kongo Central, Kwilu, Lomami, Lualaba, Kasai, Tanganyika, Bas-Uélé, Kasaï Central et Sankuru y compris le Nord-Ubangi et Kinshasa qui viennent s’y ajouter.
Daniel Aselo avait peint un tableau de désordre généralisé:
« Des motions de défiance, de censure ou des pétitions étaient votées par les assemblées provinciales à l’encontre des gouverneurs ou vice-gouverneurs de provinces ; à la suite de la mauvaise gestion ou la gestion opaque déclarée ou avérée de la chose publique par des exécutifs provinciaux« , s’est-il exprimé.
C’est pour remettre de l’ordre que Daniel Aselo dit avoir été chargé au sortir du conseil des ministres du 7 mai 2021 de prendre contact avec la CENI pour organiser les scrutins dans les provinces où les chefs d’exécutifs avaient été déchus. Cela concernait également les présidents des assemblées provinciales et les gouverneurs où des crises persistent pour des solutions politiques consensuelles.
Daniel Aselo va donc se présenter devant la représentation nationale pour éclairer sa lanterne sur des conflits qui paraissent récurrents et non résolus qui freinent en même temps le développement des provinces.
Mandela LONGA