Les députés nationaux du Front Commun pour le Congo FCC viennent de claquer la porte de la plénière de ce jeudi 14 Avril 2022 consacrée à l’examen de la proposition de loi sur la révision de la loi électorale.
Dans une déclaration faite à la presse, ils refusent d’accompagner une option déjà prise par un “régime dictatorial” et exigent un consensus sur les reformes électorales qui vont éviter des élections chaotiques :
Nous rappelons à l’opinion publique que les réformes électorales doivent faire objet d’un consensus entre tous les acteurs concernés afin d’éviter au pays des élections chaotiques, source de frustrations et de conflits. Nous nous abstenons de participer à l’examen de la proposition de loi portant révision de la loi électorale qui commence ce jour au sein d’une Assemblée nationale qui, sous ce régime dictatorial, est devenue une simple caisse de résonance du Président de la République et de son gouvernement.
DECLARATION DES DEPUTES DU FCC
Ils soutiennent que le régime actuel a excellé dans la violation intentionnelle de la constitution et des lois de la république dans le seul but de préparer la tricherie aux élections générales de 2023.
Les députés de la plateforme politique de Joseph Kabila font mention du renversement de la majorité parlementaire en plein mandat et la nomination des juges à la Cour constitutionnelle.
Parmi les matières qui doivent faire l’objet de révision, l’on retient le retour à l’élection présidentielle à deux tours, la suppression du seuil électoral et la réduction de la caution électorale.
Mandela LONGA