Comme il est écrit dans le sacré livre d’Apocalypse, au temps de la fin, ceux qui ne témoigneront pas leur loyauté et fidélité au « PÈRE » seront d’office marqués de l’empreinte de la bête qui les condamne aux souffrances éternelles dans le firmament de l’enfer.
Ils porteront tous cette marque sur leurs fronts.
Seuls ceux qui resteront fidèles au PÈRE auront droit au salut.
Dans la classe politique congolaise, l’heure de la marque de la bête a déjà sonné. Kamerhe était le premier à l’avoir sur le front pour manque de loyauté. Beya , pour avoir trahi la confiance de Dieu, en a reçu la sienne. Matat , un peu résistant, mais il finira par se fatiguer et disposer son front pour qu’on y appose tranquillement la fameuse marque de la bête ; Kabund , l’enfant égaré a lui-même réclamé la marque. Chaque jour, Des dizaines de ceux qui n’acceptent pas le PÈRE comme sauveur reçoivent la leur.
Il en restera Katumbi , Fayulu, Muzito pourquoi pas le vieux fermier dont le cas est un peu particulier car, il a aussi des gens qui le vénèrent. C’est aussi un dieu, en quelque sorte, pour les fermiers.
Quand son moment arrivera, c’est possible qu’on ne le reconnaisse plus. Car, son traitement sera à la hauteur de ses péchés.
Pour lui, une seule marque ne pourra peut-être pas suffire.
Bemba l’a compris. Malgré son passé de pêcheur, il s’est converti pour suivre la volonté du « tout puissant ».
En tout cas, chaque opposant finira par avoir sa marque. Il y en a pour tout le monde.
Pour reconnaitre ceux qui ont reçu la marque, point n’est besoin du saint esprit. Il faut juste ouvrir grandement les yeux sur les portes de Makala pour voir qui entre et qui en sort car c’est là où se passe toute l’opération.
L’avenir semble bien prometteur déjà que tous les grands ténors seront soumis à la rééducation. On peut penser que les antivaleurs pourront sensiblement baisser dans cette classe des « jouisseurs de Kabund ».
Mais rien ne rassure.
Ce qui est vrai ce que, autrement, ce n’est pas un bon signe pour l’avenir quand tous les chefs sont passés par la prison. Ils risquent d’être moins tolérants qu’on ne le pense.
Jean MBAYO