Le professeur BANZA MALALE reste opposé au projet de loi sur la congolité projet qu’il trouve inapplicable dans un État démocratique comme la RDC.
Au Cours d’une conférence débat organisée le 4 mai dernier à Lubumbashi par le cercle scientifique JUSTICIA, sous le thème : « la nationalité congolaise : jeux et enjeux dans un État démocratique », cet éminent professeur de droit constitutionnel a démontré l’incidence négative de la loi dite TSHANI sur la nature juridique conventionnelle de l’État du Congo.
Pour lui, cette loi ne peut pas être appliquée dans tout un pays qui se veut, de surcroît, intégrateur
« Je résume le projet que l’on présente comme la loi Tshiani en ce sens que c’est une loi qui est applicable au village et non au niveau national. Parce qu’au village on demande que celui qui va hériter s’il est le fils de qui ».
Banza MALALE appelle pour cela l’auteur de ce projet de loi et tous les députés nationaux, à » se lever en hauteur ».
» Il faut se référer aux critères objectifs « , recommande ce dernier qui a également démontré comment l’on désignait dans le passé jusqu’en 60 ceux qui devaient gouverner le Congo.
À l’en croire, la désignation n’avait jamais été faite sur base des pères et des mères.
La proposition de loi sur la congolité interdit l’accès à certains postes de souveraineté comme la présidence de la République aux personnes dont les deux parents ne sont pas congolais.
Ce qui est perçu par quelques observateurs comme une tentative d’exclusion qui viserait certains candidats aux prochaines élections présidentielles.
Jean MBAYO