Le danger est permanent dans les rivières situées dans la zone tampon du parc national de la Lomami dans la province du Maniema. Plusieurs espèces des poissons sont menacés de disparition ; une disparition causée par la pêche à base des produits toxiques, selon les sources citées par nos confrères de radiokapi.net.
La faculté des sciences agronomiques de l’Université de kindu en partenariat avec l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) avec le financement de la GIZ a révélé ce résultat au terme de la recherche menée depuis quatre mois, dans la chefferie de Bangengele et le secteur de Balanga en territoire de Kailo dans la province du Maniema.
L’étude a concerné la pratique de pêche avec usage des plantes toxiques et son impact sur la biodiversité aquatique dans la zone tampon du parc national de la Lomami.
Le chercheur Kintu Doudou révèle que la population fait usage des plantes toxiques dans la pêche qui impacte négativement sur la biodiversité aquatique et la population qui consomme ces poissons pêchés par ces produits.
L’institut Congolais pour la conservation de la nature (ICCN) crie au secours .Il appelle à l’accompagnement de l’exécutif provincial du Maniema pour le renforcement de la conservation du parc de la Lomami qui fait face au braconnage et à l’insécurité.
Nkulu Kalala, responsable provincial de l’ICCN plaide aussi pour le renforcement des actions d’intérêt communautaire de cette population.
L’étude qui alerte sur le danger auquel sont exposées ces espèces des poissons a été menée depuis le mois d’avril 2021 sur ces rivières.
L’ICCN a annoncé quelques projets d’intérêt communautaire qui seront exécutés dans les secteurs des Balanga et Bangengele. C’est entre autres la réhabilitation des routes de desserte agricole.
« D’ici là, l’action agro-allemande dans la chefferie de Bangengele et le secteur de Balanga, va travailler dans des projets communautaires. L’action agro-allemande s’occupe souvent de la sécurité alimentaire. Et ils ont vu comme il n’y a pas des bonnes routes, il fallait d’abord commencer par réhabiliter ces routes pour permettre à évacuer les produits agricoles qui seront produits par ces populations locales autour du parc », a conclu Nkulu Kalala.
Par Mandela LONGA