
Le chef de l’Etat congolais est arrivé hier lundi au pays de Joe Biden pour participer à cette 77e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations-unies.
Felix Tshisekedi y va pour tenter de bénéficier de la solidarité internationale pour résoudre l’épineuse question du M23. Ce mouvement soutenu par le Rwanda, selon Kinshasa et les experts des Nations-unies, semble très difficile à battre militairement, d’après les propos d’Antonio Guterres qui a expliqué dimanche que l’arsenal militaire de la mission onusienne est inférieur à celui du M23.
Le dirigeant congolais pourra éventuellement solliciter une plus grande pression de la communauté internationale sur le Rwanda afin d’obtenir la libération de Bunagana occupé depuis trois mois. Le président congolais attend également des sanctions contre les dirigeants rwandais et ceux du M23.
Kinshasa a déployé sa diplomatie au débat général de la 77e session de l’Assemblée générale des Nations-Unies qui s’ouvre ce mardi.
En plus de la présence du vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères, la RDC sera représentée par son président qui a fait le déplacement de New York. Son discours dans la salle emblématique de l’Assemblée générale est attendu par les congolais.
En attendant de jour, les propos tenus par Antonio Guterres dans une interview accordée à RFI et France 24 sur le M23 ne laisse pas indifférents la scène politique congolaise ainsi que la société civile.
Jean MBAYO